Le massif des Maures
À quelques kilomètres du Camping de La Pascalinette®, le massif des Maures est une petite chaîne de montagne du Var, située entre Hyères et Fréjus.
Au fil des siècles, le nom du massif a plusieurs fois changé : Montem Maurum, Maura, la Maura en 1529, las Mauras de Bormettas (Les Bormettes… ça ne vous rappelle rien ?…).
Historiens et linguistes s’accordent à peu près autour du sens originel de la dénomination « montagne noire », d’abord employé au singulier pour « la noire » (la Maura, en latin et en provençal), et puis au pluriel par la suite puisque le massif comporte plusieurs monts. Le mot « Maure » est d’ailleurs commun au provençal et au vieux français.
Dominant la Méditerranée, de St Raphaël à Hyères, le massif des Maures s’étend sur une superficie de 135 000 hectares (60 km sur plus de 130 km), et culmine à 780 m d’altitude, près du prieuré Notre-Dame-des-Anges, au signal de la Sauvette.
De ce site, la vue est époustouflante : les îles d’Or, la presqu’île de Giens, la rade d’Hyères, jusqu’au golfe de St Tropez.
Plusieurs villages au charme typiquement provençal entourent le massif des Maures : Collobrières, La Môle, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour, Gassin, Ramatuelle. Côté mer, on trouve des petites villes et villages étendus sur nos chères pentes méditerranéennes comme Bormes-les-Mimosas, Le Lavandou, le Rayol, Cavalaire-sur-Mer, Saint-Tropez, Sainte-Maxime…
Entre le Lavandou et St-Tropez, la corniche des Maures longe le bord de mer par une très belle route.
Vous pouvez vous balader dans le Massif des Maures en voiture par la Route des Crêtes (depuis le Rayol), mais elle peut être fermée en partie en été à cause des risques d’incendie. À pieds, le GR 51 longe la Route des Crêtes.
La faune est particulièrement riche au sein de ce massif, et vous y retrouverez des espèces déjà croisées au camping : la fameuse tortue d’Hermann, le sanglier, mais aussi genettes, blaireaux, écureuils, martres, lièvres, et quelques chauves-souris. Bien sûr, avec l’été, on peut rencontrer d’autres reptiles que la fameuse tortue (protégée), tels que lézards, couleuvres, etc., mais aussi des rapaces (également protégés) diurnes et nocturnes, tels que le circaète, la chouette chevêche ou encore le grand-duc.
Riche en châtaigniers, le massif des Maures est réputé pour ses châtaignes (et marrons glacés ou encore confiture de marron) notamment à Collobrières, capitale du massif des Maures.
Mais on y trouve énormément de chênes lièges (plutôt au nord du massif) ainsi qu’une végétation riche et variée : pins maritimes, pins parasols, bruyères, arbousiers (plus au sud). Le chêne liège, arbre roi ici, qui offre a notre vue émerveillée des repousses dès l’année suivant un incendie : il est protégé (en partie) par son écorce épaisse. C’est un peu grâce à lui, que les forêts dramatiquement abîmées ces dernières années par le feu, doivent leur salut. On peut d’ailleurs admirer au passage des arbres pluricentenaires, mêlés à des chênes pubescents, des houx et des chênes verts. Au printemps, on croise aussi avec ravissement la lavande des Maures, l’immortelle, le genêt, et même des narcisses ou des asphodèles.